Muji-ssements in the dark teil 4

Scan Überlastung teil 3

Scan Überlastung teil 2

Scan Überlastung teil 1

J'ai trouvé un scanner, du coup je me suis mis à scanner mon carnet Muji, t'as vu. A part ça, rien de neuf artistiquement, que la nuit qui tomboit et le scanner qui scannoit..

Un haiku avec le dernier :

"Riant de son inutilité

Le luffa s'étire

A n'en plus finir"

Sôseki

..Et ça donne une courge géante. On dit que les gens n'ont pas de goût, mais c'est juste qu'ils manquent d'assaisonnement...

Dammit

Ô rage! Ô désespoir ! Ô vieillesse ennemie !

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?

(vers empruntés)

La peste soit des juges et de leurs jugements,

Il faut que je reprenne l'aquarelle prestement,

Mais avant d'honorer cette résolution,

Je serais bien curieux, de voir leur sélection.

Langweile

"Sister Ann, Sister Ann, do you see anyone coming?"

"Naught but the dust that blows before the wind!"

So i'm just sitting here, waiting to put an end to good taste, maybe soon if i can get my hands on a scanner...

Meanwhile i'm watching lolitas...

Brotlose Kunst

Chers amis, aujourd'hui est jour de fête..

Ne me reste plus qu'à remplir le dossier d'inscription, ça m'aura au moins permis de faire quelque chose d'un peu plus présentable que d'hab'

1- Vos désirs font désordre :

Ganesh en personnage central, bien embêté par toute la merde consumériste autour de lui. Je crois que c'est Sunryu Suzuki qui a dit : l'humanité est prise dans un cauchemar dont elle ne peut se réveiller... faut que j'arrête avec les citations mais c'est tellement bien dit.

2- L'être éphémère :

Plusieurs références à Nietzsche, assez long à expliquer donc je vais m'abstenir d'être chiant à moins que ce ne soit déjà le cas :(

3- La nef des fous :

Comme l'originale, c'est une satire de la société, c'était pas évident à faire quelque chose qui ait un sens plus actuel. Je suis un peu dubitatif sur le rendu de celui-ci. Peut être aurais-je le temps de faire un autre dessin et de le remplacer, sinon tant pis..

4- Tous connectés, tous calculés :

J'ai pas voulu trop le charger, peut-être aurais je dû ? Qu'est-ce t'en penses toi Messalyn, l'experte à Miami es arts & various techniques ?

Dear diary

The second part :

Voilà en tous cas c'était pas facile de dessiner car j'ai été bien occupé et pendant le trek c'était juste pas possible alors j'ai retracé de mémoire notre itinéraire...

Et encore une citation pour faire bien :

"Une fois que notre âme est parvenue à son but ultime, qui est le repos en Brahman, tous ses mouvements acquièrent une raison d'être. C'est cet océan de l'infini repos qui donne un sens aux activités sans fin. C'est cette perfection de l'"être" qui donne à l'imperfection du "devenir" cette qualité de beauté qui trouve son expression dans la poésie, le drame et l'art."

Rabindranâth Tagore

Journal intime

Is it der Zeit for a new update ? So this is the first part of my travelling sketches.. i know i know it's not that great, it was a first-timer, thanks for your understanding.

"Tout le monde vit son propre coma bien à lui"

Chuck Palahniuk

"Je suis riche comme une rime

Décrétée sur les cimes

Désarmé en campagne

Cette seconde m'épargne

Sous le ciel des toiles

Tissées de rêves d'eau pâle"

Moi

Zeitgeist

Le temps ne connait pas l'heure,

Certes...

Mais, l'air connait-il le temps ?

Mécanique des fluides corporels

Je ne peux pas expliquer d'où ni comment ces idées me viennent. C'est comme l'histoire d'un nain qu'on prît pour quelqu'un d'autre...mais cette exégèse est exagérée.

Hymne à là-bas

L'arme coule sur ta joue,
Hymne acculé sur ta peau,
Qui rêve d'être ange,
Un rêve errant qui me tient
En joue, feu-ma volonté

Rien qu'une lame de fond dans tes yeux vert-bleus
Pour shunter mes connexions synaptiques
En circuit fermé
Compressant et refluant le flot du temps
A travers les ventricules de ton coeur inondé

(too much or not too much that is the question)

Là-haut sur la montagne

Et que m'importe cette vie,

Pourvu qu'elle serve à mon idée

Et que m'importent toutes ces filles,

Que j'n'ai jamais su aimer, su aimer

Elle était blonde, elle était belle,

Et puis un jour elle est partie, elle est partie.

En emportant tout derrière elle,

Mon coeur, mon chagrin et ma vie oui, ma vie.

Et quand je partirai en guerre,

Le coeur triste toujours devant, toujours devant

Je penserai encore à elle,

Avant d'crever pour de l'argent, pour de l'argent

Qu'est-ce que c'est que 100 écus ?

Qu'est-ce que c'est que 100 écus

quand on a l'honneur perdu...?

ohé

"Ici tout me dégoûte" Ernst Jünger

Die Gesellschaftmaschine

"les affiches, la presse, la morale, l'Europe de demain, le monde d'après-demain: tonnerre de masse" Ernst Jünger

Sâdhanâ

"Ils ne voyaient pas l'homme réfléchi partout dans des images grotesquement grossies jouant son drame sur une échelle gigantesque dans l'arène de la nature où se pourchassent les ombres et les lumières. C'était pour eux, au contraire, outrepasser les barrières qui limitent l'individu, devenir plus que l'homme..."

Rabindranâth Tagore

Dulce et Decorum Est Pro Consortio Mori

Massimiliano Guareschi et Maurizio Guerri analysent ainsi les réflexions de Jünger : « le fait qu'[il] parle d’"armée du travail absolu" n’est pas un hasard. C’est seulement en se transformant en masse qui agit selon les lois du travail, c’est-à-dire en "chair disciplinée et uniformisée", que la masse bourgeoise assume la disponibilité de ne plus s’ordonner selon un système stable, mais de fonctionner selon un processus de déploiement de la force, de travailler en conformité avec les lois de la mobilité et du risque, de telle sorte que la guerre n’a plus d’espace limité dans l’ordre de l’État, mais occupe de façon illimitée le corps du simple individu et de la collectivité : la structure du travail est la structure de la guerre »

Apériculte

Dépoussiérage de tablette graphique pour un meilleur effet scénique...

un post moderne

J'ai des fois l'impression de passer mon temps à mémoriser des mots de passe, pin codes de tél privé/prof., codes de CB, passwords d'ordis ou de sites internet. Au quotidien je suis le logiciel de commande de différents produits, tout ça pour posséder ou utiliser d'autres produits.

Ca me fait penser à l'homme calculable de Nietzsche mais faudra que je développe...

Et pour la fin un poème dadaïste fait à partir de logiciels de traductions en ligne, si ça c'est pas le progrès (même plus besoin de découper des magazines)

La nature n'est pas sauvage, pour trop de monde opposé

Trouvez un coupable dans la famille pour le faire

Si l'homme laissait sa valeur pour proposer le carnage à un beau visage

Proférez l'hérédité autour de vous sans plaisanteries

Elle passe autour de ce fleurage dans le sens des manières décorées

Dadaïste Lama

Mea Culpa le haiku du post précédent est un peu bancal, il y a bien une syllabe de trop mais franchement en 3-5-3 ya trop peu de mots et ça sonnait bien comme ça...en 5-7-5 j'aurais pu proposer :

Lumière du soir

Mon reflet sur la lame

Qui me regarde

Mais j'entends déjà les puristes s'écrier que rien ne vaut une lame en acier 1095 phosphaté noir anti-reflets auquels je répondrais que i fully agree mais ne me prenez pas pour ce que je ne suis pas : c'était un couteau de cuisine et j'étais en train de couper du saucisson (cette dernière phrase est fausse)

je me dis souvent qu'avec des normes aussi restrictives, plusieurs personnes doivent souvent arriver au même haiku. Mais les asiatiques ont toujours eu un rapport particulier avec l'individualisme d'après ce que j'ai cru comprendre...au moins avec un poème dadaïste je suis à peu près sûr de tomber sur quelque chose d'original. Pas forcément sensé, mais original...

Well sinon pour rester dans le même sujet pour l'instant, depuis le début je n'arrête pas de parler d'animaux car comme Diogène, je cherche un homme...et le singe est à l'homme ce que l'homme étalonne :

Avec un petit dernier en forme de carré, pyrogravé sur un morceau de bois :

Ainsi parlait Zam-Zammah

Un haiku à propos d'une truie déguisée en vache mais seuls les murs absorbent les chocs avec la réalité...

DZ Dog One

C'est parti pour un premier largage de petits carrés...

Faut que j'évite de tomber dans l'auto-psychanalyse mais par curiosité j'ai cherché la symbolique du carré car c'est la forme qui m'attire le plus ces derniers temps ^^ Voilà ce qu'en dit Wiki: Symbole en relation avec la terre, le carré est une figure fixée sur ses 4 côtés, qui empêche l'écoulement de l'énergie, à l'inverse du cercle. Cela peut indiquer un arrêt, surtout temporel. Tentative de stabilisation, peur de l'inconnu, solidification, stagnation, le carré évoque la matière, un besoin de rendre parfait l'instant présent et d'arrêter ainsi les réminiscences du passé. cette figure géométrique évoque la progression accomplie de la manifestation, symbole du monde qui s'est équilibré et fixé. En Chine l'espace est carré, chaque orient étant dominé par une montagne cardinale et la terre est carrée.

Voilà pour ce premier post, j'mettrais des personnages plus humanoïdes dans les prochains, c'était surtout histoire de tester l'appareil photo vu que j'ai plus de scanner...A++ Waf !

Mal-édiction

Bienvenue sur mon modeste blog ! :)

Grâce à toi Messalyn, me revoilà avec un toit virtuel..j'espère que les bouddhistes fondamentalistes ne m'en voudront pas d'avoir écorché le terme Boddhidharma façon Xipe Totec.

J'ai été absent tout ce temps car l'art est un drame, oui un drame éternel, selon la problématique justement édictée en ces termes par la Grenouille Noire dans ses carnets : "Le monde s'en fout de mes conneries"

Prenons par exemple ce sympathique orang-outan :

Et bien figurez vous qu' il appartient à un zoo allemand et est très connu dans le monde de l'art. Si, si je vous assure. Il possède en effet un talent exceptionnel (càd que c'est certainement le premier singe à ne pas bouffer ses pinceaux et s'étouffer avec la peinture) et du coup ses toiles se vendent relativement bien...(mais comme toujours en ces cas là, il ne touche que des cacahuètes en royalties, c'est la seconde problématique de l'artiste, l'exploitation). Enfin bref, voici une oeuvre du maestrorang outan :

C'est confondant...et penser que nombre de personnes affiliées de près ou de loin au genre humain n'atteindront jamais la notoriété artistique de ce singe me laisse tout de même un peu perplexe...

Mais ne nous laissons pas abattre comme disaient les Kennedy, si au moins ce blog est divertissant, à défaut d'être intrinsèquement artistique, ce sera toujours ça de gagné :)