lundi 29 octobre 2012

Artificial feelings and chemical intercourse

Buy ! Sell ! Turn the wheel of libido
Dump your mate, find two on sale
Everything must go ! Inuendo on stereo
Self-esteem by injection , your living hell
For a dried heart apply this new lotion
And take blue pills for enlarged emotion
Love's interest is at his lowest rate since
Safe investments are always the seven sins
 

dimanche 21 octobre 2012

Pas assez de temps pour lire

Notes pour plus tard, mes prochaines lectures (pourquoi pas même une critique post-lecture, le Maitre et Marguerite était d'ailleurs à chier jusqu'à la fin. Là j'en ai pour plusieurs mois):

G. Châtelet - Vivre et penser comme des porcs :
«Être passé de la chair à canon à la chair à consensus et à la pâte à informer est certes un progrès. Mais ces chairs se gâtent vite : la matière première consensuelle se transforme en une unanimité populiste des majorités silencieuses qui n'est jamais innocente. À ce populisme classique se greffe désormais un nouveau populisme yuppie - un techno-populisme - qui entend bien afficher sa post-modernité carnassière, prompte à digérer le best-of des biens et services de la planète.»Gilles Châtelet.Conduite avec la rigoureuse férocité de ses talents de scientifique, de philosophe et de polémiste, l'analyse de Gilles Châtelet décrit le procès qui a réussi à capter la richesse de l'Homme ordinaire - le «paysan libre d'Angleterre» dont parlait Marx - pour fabriquer l'homme moyen des démocraties-marchés.Peut-on imaginer que l'humanité ne soit plus que la somme statistique de citoyens-panélistes et de neurones sur pied dévorés par l'ennui et l'envie ?Loin des récentes niaiseries pseudo-humanistes, Gilles Châtelet dénonce la Triple Alliance politique, économique et cybernétique des néo-libéraux, qui cherche à rendre rationnelle et même festive la «guerre de tous contre tous». Il réclame une philosophie de combat qui fasse «plus de vagues et moins de vogue».

Mon avis pré-lecture : L'homme statistique ou l'homme calculable (voir wikipedia), déjà une réalité bien que le commun des mortels refuse de l'accepter...un peu comme le dérèglement climatique finalement. La technologie nous offre un oeil sur le monde mais cet oeil n'est connecté à aucun cerveau.

T.S. Eliot - La terre vaine :
Ce volume se compose de plusieurs groupes de poèmes suivis de notes (certaines établies par T. S. Eliot lui-même). Premiers poèmes, Mercredi creux, Mercredi des cendres, Poèmes d'Ariel, Quatre quatuors, éclairent une œuvre poétique qui a dominé la première moitié du siècle. La Terre vaine, le chef-d'œuvre de T. S. Eliot, désormais considéré comme un classique de la poésie anglo-saxonne du XXe siècle, complète ce recueil.

G. Debord - La société du spectacle :
Guy Debord (1931-1994) a suivi dans sa vie, jusqu'à la mort qu'il s'est choisie, une seule règle. Celle-là même qu'il résume dans l'Avertissement pour la troisième édition française de son livre La Société du Spectacle : «Il faut lire ce livre en considérant qu'il a été sciemment écrit dans l'intention de nuire à la société spectaculaire. Il n'a jamais rien dit d'outrancier.»

une critique lue sur amazon : Ce livre sous forme d'aphorismes est un régal pour les personnes lucides sur notre société. L'ouvrage se donne pour but de dénoncer ses mécanismes de bases sur la manipulation des consciences par, entre autre, la publicité.
Il prone la conscience de sa propre vie en acte contre l'illusion d'une pseudo-vie que nous impose la société capitaliste. Lire ce livre est un pas vers la liberté.

samedi 20 octobre 2012

Démo surin mûr

30 deniers dans la main des porcs,
De l'art ont causé la mort.

Et pour faire bonne mesure, quelques citations d'un philosophe méconnu, Andrew Eldritch, compilées à partir de vieilles interviews :
"On the eigth day, God went surfing"
"Fools with varnish'd faces, shallow foppery. Me and irony, we're masquing mates"
D'autres à venir, hopefully.

De l'art et du cochon

L'art a été prostitué, en un bien de consommation,
Suis bien les modes et les motions, à coups de médiatisation.
Le viol collectif bat son plein, dans ce grand cirque didactique,
Marionnettes et autres pantins, remplis de vide se sentent uniques,
Les spectateurs de leur nombril, se vautrent dans leurs perversions.
Qui peut se réapproprier, l'art comme une forme de religion ?
Seuls les murs restent encore vierges, sous les strates publicitaires.
Par une démiurgique agression, enfreins la loi majoritaire.