samedi 30 juillet 2016

Laissez brûler les ptits papiers...







Kopfkino


Je me rends compte souvent du fait que je n'arrive pas vraiment à mettre
mes impressions par écrit, j'interprète plutôt des états ou des phases
comme des superpositions à des chansons que je calque sur mon ressenti.

En ce moment j'écoute The last song de Trisomie 21 :




A première vue, avec un nom pareil et sur ces images, on pourrait
presque penser à une sorte de mauvaise blague.Pourtant cette fois-ci je
ne peux que rester subjugué par la beauté brute du premier degré. La
nostalgie qui s'en dégage réhausse dramatiquement le côté dépassé des
looks et attitudes. Le monde occidental, l'insouciance des années 80,
leur folie et originalité si bien résumées par cette succession
d'extravagances artisanales... qu'en reste-t-il ? tout est encore là
mais sous une autre forme: d'autres modes qui nous paraitront ridicules
dans 25 ans, et la surenchère exponentielle des égos soutenue par les
réseaux (a)sociaux (pour paraphraser le journal La décroissance) et
médias portables qui réduisent et schématisent inlassablement toutes les
différences pour les fusionner en une bouillie inique et aseptisée où
la norme préétablie et préacceptable est déguisée en l'expression libre
de l'individualité créative.

Quant au mode de vie, il est lui aussi toujours là, et mis en
perspective avec la situation actuelle, il n'en apparait que plus futile
et fragile encore, si cela était possible..tout le monde savait au début qu'il y aurait une fin (comme dans la chanson, pas celle là mais encore une autre) mais la fin approchant, on se demande comment on en est arrivé là, et si vite.

Coma Kino


Chacun fait son petit coma bien à lui ;-p
Mais dans une pièce avec une fenêtre dans le coin, j'ai trouvé la vérité.