samedi 31 décembre 2016

Gimme da money, check out the mummy

Super expo de momies à Bâle en ce moment: animaux momifiés par le froid, reconstitution de la momie d'ötzi (-3000 av JC) momies de cryptes chrétiennes, momies celtes (sacrifices?) retrouvés dans des tourbières, insectes fossilisés dans de l'ambre dont un petit lézard de je crois -50 000 ans, momies de chats dont certaines vieilles de 500 ans (parait-il que des petits génies en herbe emmuraient des chats vivants pour genre protéger la maison des mauvais sorts, décidément, vive la cruauté envers les animaux... ), momies sud-américaines, et momies égyptiennes avec aussi des momies de faucons pour Horus, des momies de chat pour Bastet, des momies de petits alligators pour ...Sobek ?, et même une momie d'ibis pour Thot, des purs maniaques ces gens...o_O
Bon comme d'hab', c'était pas donné et photos interdites en plus alors j'ai pris des photos de promo sur le net pour le souvenir...




dimanche 6 novembre 2016

Quand nous nous promènerons entre les morts


Visite du cimetière de Riehen et du musée des rites funéraires... J'ai eu droit à des explications personnalisées de la part de la dame de l'accueil, vraiment très aimable. En connaisseurs nous avons pu échanger nos impressions sur les plus beaux "spots" européens : Vienne, Sarlat, Jaun etc...

Urne de la première crémation du crématorium d'Horburg: (Plus loin étaient exposés des restes non brûlés de prothèses, valves cardiaques, pacemakers...)
 

Ci-dessous 2 exemples de "bijoux de cheveux" (Haarschmuck). Quand on voulait se souvenir d'une défunte, on fabriquait des objets à partir de ses cheveux (tableaux, bracelets, anneaux). Fait étonnant : Les cheveux de femme ne blanchissent pas et peuvent durer jusqu'à 400 ans. Les cheveux d'homme durent à peine 20 ans et tombent en poussière. On pense que c'est dû aux hormones.

 

Le papillon représente la jeunesse insouciante. Sur beaucoup de tableaux se trouvent aussi le symbole de l'ancre marine : quand les défunts arrivent à leur dernière demeure, on disait qu'ils posaient enfin l'ancre.
 

Superbe parc abritant le cimetière surplombant la ville hideuse suintant les émanations d'hydrocarbures et autres effluves: là les corbeaux et autres oiseaux s'ébattent joyeusement. Je suis aussi tombé nez à nez avec une biche (à moins de 5 m), impressionnant..




vendredi 12 août 2016

Notes pour plus tard

-Zardoz speaks to you, His chosen ones.
-Exterminators: We are the chosen ones!
 -You have been raised up from Brutality, to kill the Brutals who multiply, and are legion. To this end, Zardoz your God gave you the gift of the Gun. The Gun is good!
-Exterminators: The Gun is good!
-The Penis is evil! The Penis shoots Seeds, and makes new Life to poison the Earth with a plague of men, as once it was. But the Gun shoots Death and purifies the Earth of the filth of Brutals. Go forth, and kill! Zardoz has spoken. 

 
Is God in show business too?  

Zed : What is it ?
The tabernacle : Flower
Zed: For what ?
The tabernacle : Decorative


Phlebas the Phoenician, a fortnight dead,
Forgot the cry of gulls, and the deep sea swell
And the profit and loss

 
mushotoku
Définitions Web
esprit de non-profit. Seulement s'asseoir, pour rien, sans motif, sans but - signifie qu'il n'a y rien à obtenir donc à désirer. Abandon de toutes choses.
 
http://www.bouddhisme-zen.com/concepts-zen/mushotoku.html

"nous ne nous intéressons aux autres que s'ils s'intéressent à nous" Publilius Syrus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Publilius_Syrus

samedi 30 juillet 2016

Laissez brûler les ptits papiers...







Kopfkino


Je me rends compte souvent du fait que je n'arrive pas vraiment à mettre
mes impressions par écrit, j'interprète plutôt des états ou des phases
comme des superpositions à des chansons que je calque sur mon ressenti.

En ce moment j'écoute The last song de Trisomie 21 :




A première vue, avec un nom pareil et sur ces images, on pourrait
presque penser à une sorte de mauvaise blague.Pourtant cette fois-ci je
ne peux que rester subjugué par la beauté brute du premier degré. La
nostalgie qui s'en dégage réhausse dramatiquement le côté dépassé des
looks et attitudes. Le monde occidental, l'insouciance des années 80,
leur folie et originalité si bien résumées par cette succession
d'extravagances artisanales... qu'en reste-t-il ? tout est encore là
mais sous une autre forme: d'autres modes qui nous paraitront ridicules
dans 25 ans, et la surenchère exponentielle des égos soutenue par les
réseaux (a)sociaux (pour paraphraser le journal La décroissance) et
médias portables qui réduisent et schématisent inlassablement toutes les
différences pour les fusionner en une bouillie inique et aseptisée où
la norme préétablie et préacceptable est déguisée en l'expression libre
de l'individualité créative.

Quant au mode de vie, il est lui aussi toujours là, et mis en
perspective avec la situation actuelle, il n'en apparait que plus futile
et fragile encore, si cela était possible..tout le monde savait au début qu'il y aurait une fin (comme dans la chanson, pas celle là mais encore une autre) mais la fin approchant, on se demande comment on en est arrivé là, et si vite.

Coma Kino


Chacun fait son petit coma bien à lui ;-p
Mais dans une pièce avec une fenêtre dans le coin, j'ai trouvé la vérité.




vendredi 10 juin 2016

Damoiseau Libroiseau

Des fois j'ai la nostalgie de l'annéee 1999... c'était l'bon temps...
Umbra et Imago étaient encore bien inspirés back in the day (pas encore tout à fait dérapés dans le grotesque, c'était cool):
https://www.youtube.com/watch?v=gkjmJLpbe3g

J'aimerais pouvoir lire Nietzsche en VO, ça ce serait la classe.. j'ai commencé avec l'extrait suivant :



Idyllen aus Messina.
Prinz Vogelfrei.
So hang ich denn auf krummem Äste
Hoch über Meer und Hügelchen:
Ein Vogel lud mich her zu Gaste
Ich flog ihm nach und rast' und raste
Und schlage mit den Flügelchen.
Das weisse Meer ist eingeschlafen,
Es schläft mir jedes Weh und Ach.
Vergessen hab' ich Ziel und Hafen,
Vergessen Furcht und Lob und Strafen:
Jetzt flieg ich jedem Vogel nach.
Nur Schritt für Schritt – das ist kein Leben!
Stäts Bein vor Bein macht müd und schwer!
Ich lass mich von den Winden heben,
Ich liebe es, mit Flügeln schweben
Und hinter jedem Vogel her.
Vernunft? – das ist ein bös Geschäfte:
Vernunft und Zunge stolpern viel!
Das Fliegen gab mir neue Kräfte
Und lehrt' mich schönere Geschäfte,
Gesang und Scherz und Liederspiel.
Einsam zu denken – das ist weise.
Einsam zu singen – das ist dumm!
So horcht mir denn auf meine Weise
Und setzt euch still um mich im Kreise,
Ihr schönen Vögelchen, herum!

Idylles de Messine.
Prince Vogelfrei


Ainsi je m’accroche aux branches tordues
Haut au-dessus de la mer et des collines:
Un oiseau m'a invité
Je me suis envolé après lui et me précipite, me précipite
En battant des ailes.



La mer blanche est endormie,
Chaque malheur et misère s’endort en moi.
J’ai oublié l’objectif et le port,
Oublié la peur, la louange et la punition:
Maintenant, je vole après chaque oiseau.




 Pas à pas - ce n'est pas une vie!
Une jambe après l'autre rend fatigué et lourd!
Je me laisse soulever par les vents,
Comme j' aime cela, planer avec des ailes
Et derrière chaque oiseau.




 La raison? - C'est une sale affaire:
La raison et la langue trébuchent beaucoup!
Voler m'a donné une nouvelle force
Et m’a enseigné des affaires plus agréables,
Chanter et plaisanter et le théâtre d'opérette.



Penser en solitaire – c’est avisé.
Chanter en solitaire – c’est stupide!
Donc, j'ai écouté attentivement ma mélodie / sagesse
Et asseyez-vous tranquillement/en silence autour de moi en cercle,
Vous beaux petits oiseaux!

Et alors comme c'est trop fun d'en apprendre tous les jours, Idylles de Messine est une version sensiblement différente du chant "Dans le Sud" publié dans "Le gai savoir" où notamment les beaux petits oiseaux un peu trop bisounours pour le joyeux Nietzsche sont devenus oiseaux méchants, et avec un couplet mélo bonus en additional feature (ok bon ça n'intéresse que moi je sais, c'est le principe même de ce blog ;) ):

Asseyez-vous autour de moi,
En silence, oiseaux méchants !

Si jeune, si faux, si vagabonds,
Vous semblez être faits pour aimer,
Et pour tous les jolis passe-temps ?
Dans le nord, — j’hésite à l’avouer, —
J’ai aimé une femme, vieille à pleurer :
« Vérité » s’appelait cette vieille femme…