lundi 25 novembre 2013

Good bye déjà, auf wiedersehen bonsoir...

Coucou les amigos, hypothétiques lecteurs, mon semblable, mon frère et mes soeurs, je vais retourner sur deviant art en désespoir de cause car les blogs c'est pas fait pour moi je pense... c'est moche....

Je poste une tête de Lard Ulrich le chanteur de Metallicrad en guise de pot de départ...ouaiiis....c'est la fête messieurs dames :


Bon allez séchons nos larmes ce n'est qu'un au revoir, je serai à cette adresse désormais :
http://syx-lok.deviantart.com/

^_^

dimanche 15 septembre 2013

Die Toteninsel

 

Une idée d'il y a quelques années reprise cette fois à l'encre et en format A3...

jeudi 5 septembre 2013

Travelling Sketch





Sieg LOL


Cet été, la moustache c'est lol, du lol en t-shirt en poster, en pq..avec en prime de la morale à 2 balles en forme de réclame publicitaire parce que nan mais la vie c'est trop de la djoke tu vois...
A tel point que même le tché y est passé... sans surprise d'ailleurs, car le tché c'est un peu comme les smileys.


Donc voilà c'est la dictature de la djoke à la moustache parce que quelqu'un en a décidé, les moutons n'avaient plus qu'à acheter, jusqu'au prochain commandement ...et recommencement. La vie est tellement plus simple comme ça...




mercredi 1 mai 2013

Bei mir bist du schön

"Le docteur tourna le dos à ses compagnons de crime et de détresse, et fit quelques pas vers le bordage. Arrivé au bord de l'épave, il regarda dans l'infini et dit avec un accent profond :
- Bist du bei mir?
Il parlait probablement à quelque spectre"

Victor Hugo

Ikebana



Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de construction linéaire, de rythme et de couleurs. Alors que les Occidentaux tentent d'accentuer la quantité et les couleurs des fleurs, portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur, les Japonais accentuent l'aspect linéaire de l’arrangement. Ils ont développé un art qui valorise aussi bien le vase, les tiges, les feuilles et les branches que la fleur elle-même. La structure complète de l'arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant le ciel, la terre et l’humanité à travers les trois piliers, asymétrie, espace et profondeur.

Histoire et origines

L'origine de l'ikebana est le kyōka (供花, kyōka
?), l'offrande de fleurs dans les temples bouddhistes, qui débuta au VIe siècle en Chine. Dans ces arrangements, les fleurs et les branches étaient disposées de telle sorte qu'elles pointent vers le ciel. Un style d'arrangement plus sophistiqué et appelé rikka ou tachibana (立花, tachibana?), apparut au XVe siècle. Le style du rikka reflète la splendeur de la nature et l’expose. Par exemple, les branches de pin symbolisent les pierres et les rochers, et le chrysanthème blanc symbolise une rivière ou un petit ruisseau. L’art rikka devint populaire au XVIIe siècle, et il fut considéré comme une décoration pour les cérémonies et les fêtes. De nos jours, il est perçu comme une forme antique d’arrangement floral et est de plus en plus rarement pratiqué.

Le changement le plus significatif dans l'histoire de l’ikebana advient au
XVe siècle, lorsque le shōgun Yoshimasa Ashikaga (14361490) dirigeait le Japon. Yoshimasa construisit de larges constructions et de petites maisons pour exprimer son amour de la simplicité. Celles-ci contenaient un tokonoma, ou alcôve, où les gens pouvaient placer des objets d’art ou des arrangements floraux. Ce fut à cette période que les règles de l’ikebana furent simplifiées afin que toutes les classes sociales puissent jouir de cet art.

D’autres développements majeurs eurent lieu à la fin du
XVIe siècle. Un style plus simple d'arrangement floral appelé nageire (投げ入れ, nageire) vit le jour et fut intégré dans la cérémonie du thé. Dans ce style, les fleurs sont arrangées dans un vase aussi naturellement que possible et quels que soient les matériaux utilisés. Du fait de cette association avec la cérémonie du thé, ce style est aussi appelé cha-bana (茶花, cha-bana, littéralement « fleurs de thé »).

Dans les
années 1890, peu après la Constitution Meiji, qui conduisit à la modernisation et à l’occidentalisation du Japon, fut développé un nouveau style d’ikebana appelé moribana (盛り花, moribana?). Ce style apparaît, d'une part, du fait de l’introduction de fleurs occidentales et, d’autre part, du fait de l'occidentalisation du mode de vie japonais. Le style moribana, qui crée une nouvelle forme de liberté dans l'arrangement floral, est utilisé pour les jardins. C'est un style que l'on peut apprécier quel que soit son emplacement et qui peut être adapté à la fois aux situations officielles (cérémonies) qu’aux situations non formelles.

En France, la pratique et l'enseignement de l'ikebana furent introduits par
Kikou Yamata, écrivain franco-japonaise qui en fit les premières démonstrations à Paris en 1930, au salon d'automne.

Au même titre que la
cérémonie du thé et la calligraphie, l’ikebana était un des arts que les femmes étudiaient traditionnellement à l’école en vue de se marier. Aujourd'hui, les arrangements floraux sont considérés comme l'un des cinq arts traditionnels japonais. L'ikebana est pratiqué en de nombreuses occasions, comme les fêtes et les cérémonies, et son enseignement n'a cessé de se répandre chez nombre de nos contemporains, intéressés par la tradition, l'art et la culture du Japon.

Citation

« Dans l’ikebana la théorie n’est pas tout. L’ikebana c’est surtout savoir observer les plantes et savoir les approcher. À leur contact une conversation intime se noue. L’ikebana enseigne ce langage et permet à chacun de devenir artiste avec une branche. » 

— Kizashi, École Shinenshu













lundi 4 mars 2013

Copy Pasta

L'autre fois j'ai eu un choc culturel dans le train: y avait des gamins, qui ressemblaient à des bouddhas pervertis. Des gros bambins joufflus essayant de ressembler à des copies de je ne sais quel cliché, grosses casquette, grosses basquettes...ajoutez les boucles d'oreilles, tatouages, street fringues, gros appareil photo reflex, casque bose...y en avait une quinzaine, ça devait être une sortie scolaire et toujours est il qu'ils ont foutu un gros bordel à écouter des chansons "de variété populaire" sur leur i-pod pourri... alors encore tout ému de tant de misère j'ai préféré changer de wagon discrètement, les laissant tout à leur joie simple et frustre. Ca doit être un peu ça que ressentent les touristes européens en découvrant Bénarès pour la première fois...


 Mais heureusement, loin de s'apitoyer, des gens formidables s'investissent jour et nuit pour proposer à ces jeunes à la dérive des palliatifs existentiels : par exemple la possibilité d'être d'authentiques rebelles de la société et de faire comme s'ils taggaient un vrai train ! tout ça sans prendre froid dehors et moyennant quelques misérables biftons...ça c'est du caritatif..


jeudi 21 février 2013

A buddhist interpretation of The Hollow Men by T S Eliot :


I particularly like this poem, as you can guess from the title that it will probably be tainted with a slight case of misanthropy. So after some researches on the web, i’ve found valuable interpretations of this poem, quite detailed actually, but i was still unsatisfied because it reminds me strongly of some buddhist teachings and nobody made the connection with it as far as i know. Although it is obvious that Eliot was strongly influenced by hinduism and buddhism, like for example the Fire Sermon (third part of the Wasteland poem) referring directly to the Fire Sutra. So here is my interpretation, please let me know if someone already treated it this way :

Mistah Kurtz-he dead
A penny for the Old Guy


I

We are the hollow men
We are the stuffed men
Leaning together
Headpiece filled with straw. Alas!
Our dried voices, when
We whisper together
Are quiet and meaningless
As wind in dry grass
Or rats' feet over broken glass
In our dry cellar

Shape without form, shade without colour,
Paralysed force, gesture without motion;

Those who have crossed
With direct eyes, to death's other Kingdom
Remember us-if at all-not as lost
Violent souls, but only
As the hollow men
The stuffed men.


II

Eyes I dare not meet in dreams
In death's dream kingdom
These do not appear:
There, the eyes are
Sunlight on a broken column
There, is a tree swinging
And voices are
In the wind's singing
More distant and more solemn
Than a fading star.

Let me be no nearer
In death's dream kingdom
Let me also wear
Such deliberate disguises
Rat's coat, crowskin, crossed staves
In a field
Behaving as the wind behaves
No nearer-

Not that final meeting
In the twilight kingdom


III

This is the dead land
This is cactus land
Here the stone images
Are raised, here they receive
The supplication of a dead man's hand
Under the twinkle of a fading star.

Is it like this
In death's other kingdom
Waking alone
At the hour when we are
Trembling with tenderness
Lips that would kiss
Form prayers to broken stone.


IV

The eyes are not here
There are no eyes here
In this valley of dying stars
In this hollow valley
This broken jaw of our lost kingdoms

In this last of meeting places
We grope together
And avoid speech
Gathered on this beach of the tumid river

Sightless, unless
The eyes reappear
As the perpetual star
Multifoliate rose
Of death's twilight kingdom
The hope only
Of empty men.


V

Here we go round the prickly pear
Prickly pear prickly pear
Here we go round the prickly pear
At five o'clock in the morning.


Between the idea
And the reality
Between the motion
And the act
Falls the Shadow
For Thine is the Kingdom

Between the conception
And the creation
Between the emotion
And the response
Falls the Shadow
Life is very long

Between the desire
And the spasm
Between the potency
And the existence
Between the essence
And the descent
Falls the Shadow
For Thine is the Kingdom

For Thine is
Life is
For Thine is the

This is the way the world ends
This is the way the world ends
This is the way the world ends
Not with a bang but a whimper.
 

The main themes of the poem are duality and emptiness . Duality is present already in the epigraphs :

-          Mistah Kurtz – he dead : Mr Kurz from Conrad’s Heart of Darkness is a man of action but lacking empathy, moral standards, etc…what you could schematise as a « soul » let ‘s say..

-          A penny for the Old Guy : on Guy Fawkes Day, children burn straw figures of Guy Fawkes, whose idea was to blow up the Parliament  in 1605, a failed action for an « empty » / futile cause ? or even the futility of burning straw figures instead of continuing his action ?

These two violent  characters are disconnected from society and are hardly understood by noone, also emphasizing the idea of the world as delusion / mind’s construction.  Thus the duality and conflict between man and society / world, between the mind’s representation of the world and the world.

Also like i’ve read, Kurtz lacks a soul and the Guy’s straw figure lacks a real body.

 Particularly relevant are the lines 11-12 : shape without form, shade without colour, paralysed force, gesture without motion. It is a succession of oppositions reinforcing the duality and the meaningless, futility of life, followed by the despair and torments endured by the hollow men in the « other kingdom of death ».

Buddhism teaches that dual way of thinking is the prime cause of pain and suffering. Everything is connected mind + body, man + mankind, mankind + world etc... The most famous teaching on this subject is the Heart Sutra :

« Oh Sariputra, form does not differ from the void and void does not differ from form. Form is void and void is form. The same is true for feelings, perceptions, volitions and consciousness »

Form, like in Eliot’s poem, refers to the True / Inner Nature of man. Shunryu Suzuki in his book « Zen mind, Beginner’s mind », illustrates the Heart Sutra by the « clap with one hand » story : how can you applaud with only one hand ? you can not but your mind knows the sound of the clap, so it exists in itself, despite the fact that you can not hear it.

Back to the poem, the hollow men search a meaning in life, they have intuition of their inner nature but can not find it (allusions to the eyes and the fading star – or on a religious scale you can define it as « faith », « love of God », embodied by Beatrice in Dante’s Divine Comedy). And this lack fills them with despair and guilt because they feel lost and incomplete. Also they are scared of death and try to avoid it.

The following stanzas are referring to purgatory and hell as in Dante’s books but you might as well compare it to the Samsara : the wandering of men in the circles of mental suffering.

Again here, I believe Eliot was enough cultivated not to believe in hell, purgatory, heaven as real places but rather as states of mind. This explains the « other kingdom of death » : the world is hell for the hollow men, and they are like dead men, even if their bodies are still alive. They lack the consciousness of their whole nature (body + spirit) and are only full of organic life (filled with straw). [on the subject of modern men lost in consumer society, with only sex as driving life force, i recommend you to read the excellent plays Les Disparitions followed by De passage, endormi by Christophe Pellet]

Line 41 « here the stone images are raised » + Line 50 « lips that would kiss form prayers to broken stone » : Buddhism tells that images are false, they are merely mind’s schemes. But feelings, like love, are true. Once again the hollow men have the intuition of their salvation but can not initiate it.

Line 60 « gathered on this beach of the tumid river » : some say it would be the Styx or the Acheron, or one of the several infernal river but i’d rather say it is the image of time. The men are disconnected from it, apart from the flux of the universe.

And the last stanza is about nirvana, liberation of suffering, death and time itself. It’s a delicate interpretation because nirvana is oftenly translated as extinction but it is not fully appropriate, not in a hopeless, pessimistic meaning anyway.

The children song  reminds of youth and the goal for buddhists to become like children again : sincere, spontaneous, with a clear mind, not obscured with prejudices and society moral judgements.

The cactus land is nomore dreadful and children dance around a prickly pear. The cactus here refers to asceticism and abstinence because the « path » / « way to god » is harsh (numerous examples in all religions like the 40 days of Jesus in the desert)

It reminds me also of the « camino del nada » of St John of the Cross, saying that on top of the mountain, on the way to God, there is…nothing, but void, as in the Heart Sutra ( in the poem see line 92 : « for thine is », or line 93 « life is » ). It is not a discovery because connections between Zen and St John of the Cross have been made by many authors and probably Eliot knew it also verywell.

Line 72 : « Between the idea and the reality, between… : falls the Shadow » : the duality fades to black, the oppositions are blurred, melting together in the shadow. The hollow man can feel whole again and thus disappears the delusive perception of the outer world, of a world separated from the inner nature of man.

That’s quite funny because he is still empty after all but now at peace and not suffering infernal torments.

Alright that's about it....i was in the mood of writing...

dimanche 17 février 2013

El Dorado


So many times i had seen this place, through the window
And today I found a passage, a gateway,
Beyond a narrow path, full of mud at this time of the year,
Between the puddles and along the ponds,
A deserted territory, cleansed from man and sound,
Only echoes the whisper of silence,
The low frizzling of power lines,
And the squeak of snow under my footsteps.


mercredi 13 février 2013

Quand Bouddha fâché, lui toujours faire ainsi...


 
Ouais c'était un peu facile mais j'ai le cerveau qui lag en ce moment, à cause du manque de vitamine D et accessoirement je trouvais ce blog un peu trop sérieux dernièrement, promis je vais mettre plein de citations bien fun pour égayer tout ça, comme par exemple celle-ci :
 
 "Pourquoi faudrait-il un sens à nos jours ? Pour les sauver ? Mais ils n'ont pas besoin de l'être. Il n'y a pas de perte dans nos vies, puisque nos vies sont perdues d'avance, puisqu'elles passent un peu plus, chaque seconde."
Christian Bobin : Eloge du rien ( Ed. Fata Morgana -1990)
 
Sinon dernièrement je fais de la peinture sur ruines, ça me détend pendant les longues nuits d'hiver...

lundi 21 janvier 2013

An einem Wintertag


Viens
Allons voir la neige
Jusqu'à nous ensevelir
Matsuo Bashô
 

Tout simplement
Sous la neige qui tombe
Kobayashi Issa

jeudi 17 janvier 2013

Robobuddha


Critiques littéraires

Théorème vivant de Cédric Villani :
On m'a offert ce livre pour Noël : "Théorème vivant est le récit de la genèse d une avancée mathématique. Nous voici emportés dans le quotidien d un jeune chercheur de talent : un véritable « road-trip », de Kyoto à Princeton et de Lyon à Hyderabad, dont Villani tient, au jour le jour, le carnet de bord." Et ma foi, il est vrai que l'auteur s'est donné un mal de chien à nous présenter les mathématiques sous un jour, sinon passionnant, du moins ludique...On y découvre aussi que l'auteur aime les mangas, à peine surprenant au vu de son look extravagant, et écouter de la musique. Les mathématiciens seraient donc des gens "plus ou moins" comme tout le monde finalement...incroyable !

Vivre et penser comme des porcs de Gilles Châtelet :
De la bombe ! Un ouvrage court mais dense, et donc assez difficile à lire. Des phrases longues et parfois hardues accompagnées de nombreuses références dont certaines nébuleuses pour le néophyte que je suis, mais beaucoup de mordant, comme en atteste le titre. J'ai beaucoup aimé les passages sur la "gestion" des relations humaines d'ordre privé comme "la fonction d'utilité de son prochain". A conseiller aux esthètes souhaitant cultiver leur misanthropie...

La terre vaine de T S Eliot :
Un pur chef d'oeuvre, un superbe travail d'écriture, une musicalité sidérante et une force évocatrice rarement égalée. Ca reste assez abstrait dans l'ensemble et très désabusé, c'est pour cela que ça me parle mais c'est ultra difficile à lire : des citations en grec, latin...des références à Shakespeare, Dante, Baudelaire, les légendes arthuriennes, Bouddha etc etc..à lire et relire pour en saisir tout le sens...

Une raison de plus d'aimer les chiens

Tombé sur cet article par hasard :
http://french.ruvr.ru/2012/02/12/65914143.html

2 courts extraits :
Nous savons depuis longtemps que dans l'Islam, le chien est considéré comme un animal " sale ". Une des légendes musulmanes annonce que ce quadrupède aurait mordu une fois le prophète Mohammed, c’est pourquoi tous les chiens sont maudits. Les sceptiques affirment que les musulmans avaient emprunté aux Juifs l'aversion pour ces animaux. En effet, dans l'ancien testament, parmi les trente mentions du chien, elles n'ont pas de sens négatif seulement dans deux cas. L'hostilité des anciens Juifs vis-à-vis des chiens était suscitée par la haine envers les Egyptiens et les Romains qui, respectaient, eux, les chiens et qui les déifiaient

Dans les anciens recueils de prescriptions religieuses, il est dit que les chiens ne doivent pas entrer dans l’église. Il y a des prières pour les consécrations des églises, si par hasard des chiens, des porcs ou des serpents y entraient soudain. La croyance est que ces animaux peuvent profaner le lieu sacré. Cependant, il n’existe aucun canon qui interdise d’avoir un chien dans la maison.

Il semble donc bien que les chiens soient maudits ! Diogène aurait été fier de ses enfants spirituels :)