lundi 25 avril 2016

How far can too far go ?

Finalement j'ai changé d'avis, est-ce le coup que j'ai reçu l'autre jour sur la tête ou bien une rechute de mes précédents comas saturniens ? Mais bref, je me disais que je pourrais continuer mes insanités photographiques et poéticomiques ici. (J'essaierai de laisser les stand alone projects pour DA.)
J'avoue que c'est quand même sympa de "tenir un journal", c'est un peu schizophrénique, j'aime bien...

C'est l'occasion de faire un bilan de ce que j'ai fait ces derniers temps :
- je me suis retiré du monde dans un prieuré médiéval j'ai vécu un an dans une maison et me suis essayé au jardinage et à la méditation
 
- j'ai trainé mes guêtres à droite à gauche et eu la chance de faire quelques randonnées de plus sur ma longue liste (j'essaie de mémoriser les espèces végétales que je croise depuis peu, c'est une nouvelle lubie)
- j'ai parlé aux arbres (et aux corbeaux mais ils ne m'écoutent pas)
 - How far can go green go ? j'improvise des recettes végétales depuis que j'fume plus d'shit  j'achète plus de viande, comme par exemple des Flammküches aux orties (apparemment pas d'effets secondaires jusqu'à présent

- j'espionne les corbeaux, joyeux compagnons :

 Huginn et Muninn
Volent chaque jour
Au-dessus du sol immense
Je m'inquiète que Huginn
Ne revienne pas,
Pourtant c'est pour Muninn que je suis le plus anxieux.

L'avait raison Odin, "sightless i regard my past sometimes it should" comme dirait un autre.